la maison aragonaise abandonnée - croquis aquarellé
On était en Juillet, la maison, imposante, se dressait solitaire au milieu d'un champ de blé moissonné... Je me perdis dans ses couloirs, ses escaliers dont certains ne débouchaient plus que sur du vide, j'ouvris des portes et des fenêtres branlantes, m'absorbais dans la contemplation des ses murs chaulés ou de ses poutres centenaires...
La maison avait appartenu à un riche propriétaire, chaque détail de son ossature, du toit de tuiles rouges aux sols de terres cuites, respirait une opulence disparue....
Dans l'arrière cour qui formait une sorte de patio une croix de pierre avait été érigée... calvaire ou tombeau...
A l'ombre d'un figuier fiché dans l'un des murs, je pris mon carnet et en quelques traits fixais le souvenir de cette superbe maison aragonaise, abandonnée.